La maternité pas toujours un compte de fée
Avec du recul, je peux dire que l'épuisement a commencé à s'installer doucement lors de ma première grossesse.
Janvier 2008, ma première grossesse s'est déroulée dans le stress : alitée 8 mois, hypertension au début de grossesse, menace d'accouchement prématuré avec hospitalisation pendant une semaine 1/2, piqures régulières, monitoring toutes les semaines avec surveillance par la sage femme à domicile, pré-éclampsie la veille d'accoucher avec hospitalisation à la clef pour déboucher finalement avec un accouchement 4 semaine avant terme. Bébé T*** a fait son apparition le 03-10-2008, malgré les 12h sur la table d'accouchement, la péridurale mal posée qui ne m'endormait qu'une seule jambe et une grossesse plus que compliquée se fut un bonheur immense.
Mai 2010, 5 jours après notre mariage, G*** s'est invité. Ma deuxième grossesse a été compliquée comme la première mais point de vue stress elle était beaucoup plus sereine. En début de grossesse, j'ai eu un hématome retro-placentaire m'obligeant à rester de nouveau alité mais 2 mois. Ce coup-ci pas de menace d’accouchement prématuré, monsieur G*** s’est même fait désiré. G*** est né à j +1 en même pas 4h00, le 21 février 2011. Pour mon plus grand bonheur j’ai pu l’allaité 3 mois. Je ne pensais pas qu’avoir un deuxième enfant aurait été si difficile et épuisant.
Jusqu'en février 2012, j'étais certe fatiguée mais comme je travaillais encore, j'avais un moyen de déconnection vis à vis des enfants, de la maison...Malheureusement j'ai du démissonner de mon travail en à peine une semaine car T*** qui nous enchaînait toutes les maladies possibles et inimaginables a du se faire hospitaliser en urgence au CHu de notre ville. S'en suivi un transfert vers un chu plus pointu en "oncologie/hémmatologie" pédiatrique car il avait un déficit immunitaire avec suspicion soit de leucémie soit de mucoviscidose. A ce moment là se fus pour moi le début de la descente aux enfers et le Burnt out maternelle assurée...